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Petit patrimoine / Puits de Laplet - Alle

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Description :

Source provenant d'une ancienne galerie d'ardoisières, et qui canalisée, desservait les maisons de la cité ouvrière des "scailtons", soit une trentaine d'habitations, jusqu'en 1976, date à laquelle l'eau a été fournie par le réseau de distribution de la commune.

La galerie, taillée dans la roche de schiste lors de l'exploitation (H : 180cm; L : 3320cm; l : 170cm) est voûtée. La voûte est réalisée en pierres de schiste (pierres impropres à la confection d'ardoises).

Les murs sont maçonnés sur 12,80 mètres. Le sol est dallé de pierres de schiste sur une dizaine de mètres à partir de l'entrée. A la fin de ces dalles, la voûte comporte une cheminée d'aération qui servait lors de l'exploitation.

L'entrée est libre mais protégée par un panneau de bois posé à même le sol.

A l'extérieur, un robinet relié à un tuyau, provenant du fond de la galerie, procure de l'eau pour des arrosages.

Environnement : la source se trouve dans la cité ouvrière ardoisière (corons) dont les habitations sont desservies par un chemin empierré en copropriété donnant accès au puits. Lierres et vignes vierges recouvrent les murs entourant l'entrée qui se trouve en retrait, entre deux garages face aux habitations.

 

Etat de conservation :

Bon.

 

Date de construction :

1856 ?

 

Historique :

L'ardoisière de Laplet a été fondée par un enfant du pays, Balthazar Hoffmann.

La source a été le seul fournisseur d'eau à la cité ardoisière jusqu'en 1976, date à laquelle la cité a été reliée au réseau de distribution.

"A Laplet existait une cité ouvrière (à l'instar des corons) pour les ouvriers qui travaillaient dans l'ardoisière (assez importante) toute proche. Celle-ci a fermé en 1929. Les ouvriers qui y travaillent recevaient un logement dans un ensemble linéaire de trente habitations uniformes et soudées les unes aux autres (possédant chacune 3 pièces dont deux chambres). Quinze maisonnettes regardaient la Semois, quinze autres donnaient sur la colline qui abritait l'ardoisière. Cette cité fut bâtie dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. Aujourd'hui, elle a été transformée en une série de secondes résidences". (1)

"L'historique de cette ardoisière est détaillé par MONIN (1983): ouverture en 1856 et fermeture en 1913.Toutefois, il est difficile de comprendre si cet auteur n'envisage que le siège occidental de Laplet ou l'ensemble des deux sièges. Par ailleurs, les choses sont rendues encore plus complexes par le fait que les ardoisières de Laplet et de Reposseau ont été exploitées par la même société de la fin du 19ème siècle à 1913.DORMAL (1899 - Archives de la carte géologique 206: point SGB 270) indique pour ce point d'extraction : "Schistes phylladiques exploités actuellement". Selon ASSELBERGHS (1924), qui considère les deux sièges de Laplet comme deux exploitations ("une dans chaque versant"), le siège occidental a été important à la fin du 19ème siècle et est abandonné depuis 1901. Quant à VOISIN (1987a), il mentionne pour l'ardoisière Laplet (sans précision) une activité se prolongeant jusqu'après 1930". (2)

 

Références :

1 : LAMBOT J.-P., La Basse-Semois illustrée, Rémy Editeurs, 1982
2 : Les ardoisières de l'Ardenne belge, Intérêt biologique et état des lieux des sites en surface, Complément informatique, Cartes des bassins ardoisiers et fiches descriptives des sites par Annie REMACLE (2007) : environnement.wallonie.be/publi/dnf/ardoisiere/Fiches%20sites/C_Fiches_Alle.pdf consulté le 5/8/2019

 

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Puits de Laplet - Alle
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