Petit patrimoine / Lieu-dit “Les Hirondelles” entrée nord et sud - Alle

Description :

Deux entrées, distantes d'une quarantaine de mètres (en bordure d'un chemin forestier parallèle à la Semois) permettent l’accès à l’ardoisière.

Les entrées se situent à une quarantaine de mètres au-dessus du niveau de la rivière à mi-hauteur dans le versant et se prolongent par des galeries dont la hauteur varie entre 2 et 6 mètres. (1)

L'entrée nord, dissimulée par des arbres, s'ouvre dans un pan rocheux haut de 5 à 6 mètres. Elle est précédée d'un chemin long d'une quinzaine de mètres, limité par un mur de soutènement, mieux conservé du côté droit. L'entrée, réduite par une accumulation de terre, montre une ouverture plus ou moins triangulaire (150cm x 150cm). Pour des raisons de sécurité et de protection des chauve-souris, une fermeture métallique à claire-voie a été posée.

L'accès sud, bien visible du chemin, est creusé dans un très petit banc rocheux; son ouverture résiduelle est triangulaire comme la voisine mais plus petite (100cm x 100cm).

Pour des raisons de sécurité et de protection des chauve-souris, une fermeture métallique à claire-voie a été posée.

Entre ces deux accès, un verdou (terril d’ardoises) peu élevé s'allonge sur une trentaine de mètres parallèlement au chemin.

Environnement :

En pleine forêt, quelques secondes résidences dans les alentours. Accès via un chemin empierré parallèle à l'est de la rue de l'Opimont.

Etat de conservation :

Entrée nord : des 2 côtés du sentier menant à l'entrée, les murs en pierres sèches de soutien du verdou (terril d'ardoises) se détériorent.

Entrée sud : dangerosité du surplomb schisteux.

Date de construction :

1856.

Historique :

Cette ardoisière a été ouverte en 1856 dans le versant gauche de la vallée de la Semois, presque en face du hameau de Laviot, en contrebas de la rue de l'Opimont.

L'historique de cette ardoisière est détaillé par Albert MONIN (1983), écrivain régionaliste : ouverture en 1856 et fermeture en 1913. Toutefois, il est difficile de comprendre si cet auteur n'envisage que le siège occidental de Laplet ou l'ensemble des deux sièges. Par ailleurs, les choses sont rendues encore plus complexes par le fait que les ardoisières de Laplet et de Reposseau ont été exploitées par la même société de la fin du 19ème siècle à 1913.

DORMAL (1899 - Archives de la carte géologique 206: point SGB 270) indique pour ce point d'extraction : "Schistes phylladiques exploités actuellement". Selon ASSELBERGHS (1924), qui considère les deux sièges de Laplet comme deux exploitations ("une dans chaque versant"), le siège occidental a été important à la fin du 19ème siècle et est abandonné depuis 1901. Quant à VOISIN (1987a), il mentionne pour l'ardoisière Laplet (sans précision) une activité se prolongeant jusqu'après 1930. (2)

Références :

1 : 1427 - Ardoisière de Laplet (siège oriental) : http://biodiversite.wallonie.be/fr/1427-ardoisiere-de-laplet-siege-oriental.html?IDD=251660589&IDC=1881 consulté le 20/8/2019

2 : Les ardoisières de l'Ardenne belge, Intérêt biologique et état des lieux des sites en surface, Complément informatique, Cartes des bassins ardoisiers et fiches descriptives des sites par Annie REMACLE (2007) : environnement.wallonie.be/publi/dnf/ardoisiere/Fiches%20sites/C_Fiches_Alle.pdf consulté le 5/8/2019