Petit patrimoine / Toit en lauze "faisiaux" - Orchimont
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Description :
Ce toit en ardoises du pays est le plus vieux du village.
Les ardoises sont assemblées à l’aide d’argile provenant du banc des Flâchis.
Jadis, le faîte se terminait pas des lignolets mais aujourd’hui, ils sont remplacés par des pièces de zinc.
Une pierre de France au-dessus de la porte d’entrée reprend l’année de construction de la bâtisse : « 1865 W »
Environnement :
Elle se situe au milieu d’autres habitations bordant la place de la Halle.
Etat de conservation :
Bon
Lien avec le folklore/rites/fêtes religieuses :
Aucun
Date de construction :
1865
Historique :
Les toitures en faisiaux fichés dans un lit d’argile sont propres à la vallée de la Semois. C'est du schiste brut non calibré. Les faisiaux sont posés avec un système d'argile : une terre qu'on va chercher à un endroit bien spécifique. On la mouille avec de l'eau et on la met sur le toit, sur un plancher en chêne, posé en escaliers. Cela fonctionne comme un puzzle. On estime le poids de la structure à 300 kg par m2 ; 200 kg une fois que l'argile est sèche. Le poids élevé de ces matériaux de recouvrement nécessite une faible pente de toit et une grande résistance de la charpente. Des lignolets, ardoises se terminant en pointe de flèche, ferment le faîtage par l’enchevêtrement de leurs têtes. L’imbrication des lignolets n’a pas une fonction ornementale mais bien technique car elle empêche leur glissement sur une bâtière non clouée.
En 2022 le toit a été refait sans garder ses caractéristiques de toit en faisiaux.
Références :
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Ornement de toiture